Interview sur Radio Village FM
Allemagne, Hollande et Belgique ou les derniers kilomètres
Le Danemark
Allemagne
LE VOYAGE
Un mot qui fait avant tout rêver, qui nous emmène au dehors… Le voyage c'est surtout les vacances, en famille ou pas, avec des amis, seul ou à deux… C'est aussi l'idée de déplacement, voir autre chose, autrement; cultiver les différences et la curiosité… Sortir de chez soi pour aller voir les choses de ses propre yeux, mettre des souvenirs sur tous ces rêves de découverte.
Vivre un voyage est différent de faire un voyage, car à trop penser aux rouages on en oublierait le paysage. Nous allons voir si le voyage est toujours aussi agréable lorsqu'il dure plus d'un an.
Reste à trouver une destination, un trajet aussi intéressant que praticable. Au fur et à mesure l'idée fait son chemin vers l'Est, en direction de l'Asie, qu'elle soit mineure ou centrale, orientale ou occidentale. Reste à choisir le moyen d'avancer, voir comment voyager longtemps, sans se ruiner?
Essayer de ne rien rater sans non plus stagner. Après moultes tergiversations, il s'avère que le vélo répond très bien à ces attentes. On se déplace à la force de nos jambes et au rythme des odeurs.
Le vélo conserve et protège que ce soit la planète, le corps ou encore le porte monnaie. Il ne cache rien à personne, sa mécanique est visible et accessible, elle est simple et abordable.
Il engendre aussi beaucoup de nouvelles problématiques auxquelles il vaudra mieux être préparé.
Etant tout à fait novice en la matière on s'est donné un an pour préparer tout cela et mettre un maximum de chance de notre côté. Il s'agit tout d'abord de faire l'écureuil et d'amasser les noisettes.
Au bout de quelques mois le gros du matos est là. reste l'entrainement, on découvre la délicate fragilité de nos postérieurs, les coups de soleil et les coups de fatigue, en rêvant à nos mollets d'acier et aux contrées inexplorées.
On s'apprête gentiment à laisser notre appartement, nos familles, nos amis, nos boulots …
Les préparatifs ne sont pas à prendre à la légère, si on veut être dans les temps et dans le budget.
Se motiver pour une bonne dizaine de piqures, afin d'éviter d'attraper des maladies qui, nous l'espérons, resteront des sombres inconnues. Pour l'instant seul le prix qu'elles nous ont couté nous aura donné de la fièvre. S'en suivent nombre de résiliations et de préavis en tout genre.
Il faut se débarrasser de ce qui n'est pas indispensable, commence alors un tri pharaonique..
Ce qui sera nécessaire au retour est réparti chez la famille et les amis, et tout ce qui n'est pas sur le vélos va à Emmaüss ou à la déchetterie.
Nous pouvons donc partir le coeur léger, et des rèves plein la tête !