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Interview sur Radio Village FM

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Xavier de radio village FM nous a proposé une interview concernant notre voyage, c'est donc avec plaisir que nous avons répondu à sa demande et ça donne CA!

 

Bonne écoute

 

 


26/11/2015
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Croquis irannien

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28/06/2015
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Allemagne, Hollande et Belgique ou les derniers kilomètres

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Nous voici de nouveau en Allemagne après avoir sauté d'îles en îles au Danemark et déjà les températures se sont réchauffées car nous sommes maintenant mi-avril. Etrangement le passage de frontière Danoise-Allemande déclenche chez Virginie une douleur au genou droit. D'un côté le genou gauche avait déjà donné en Italie au début du voyage si vous vous souvenez, alors pourquoi pas le genou droit maintenant…


Nous prenons donc un train qui nous emmènera jusqu'à Kiel, ville où nous attend une famille de warmshower prête à nous recueillir. La famille c'est agrandit et des jumeaux de 6 mois occupent l'espace temps du jeune couple. Nous parlons voyage et enfant, enfant et voyage! et savourons ces moments familiaux un jumeau dans chaque bras.

 

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Nous hésitons sur la route à prendre, rallier Hamburg pour prendre un train plus tard afin de soulager le genou de Virginie, continuer par la campagne et éviter les grosses villes allemandes… c'est la deuxième option que nous choisissons et nous voici à pédaler dans la campagne en se disant que ce genou n'a qu'a bien se tenir et en buvant un peu plus d'eau aussi pour les articulations.

Les journées sont paisibles, nous traversons l'Elbe en ferry entre les villes de Glückstadt et Wischafen. Nous ne souffrons toujours pas des dénivelés inexistants et le vent se calme enfin un peu. Cela faisait depuis le début du mois d'avril que nous passions nos journées à aller contre le vent. Quand cela s'arrête ça détend un peu l'atmosphère.
Qu'il est doux de pédaler, le mouvement occupe l'esprit, le maintien en vie, le rend alerte. L'infini devant nos yeux, le regard flotte dans cet espace, à l'affut de tout ce que compose la nature. Un mouvement de nuage, un oiseau ou un lapin qui gambade nous émerveille.

 

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Nous trouvons des campements dans les bois aux abords des villages. Nous baignons dans une ambiance encore très fraîche et humide qui nous tombe sur le dos en soirée. Mais c'est à ce moment là que nous observons les biches, faisans, lapins qui sortent vaillamment à l'orée du bois lorsque le soleil décline et que le danger semble s'éloigner car chacun rentre de ces occupations journalières dans son foyer chaud et douillet. Nous nous sentons en communion avec la nature lors de ces soirées d'observation dans les forêts allemandes. Ce sont des moments simples et beaux.
Notre rythme de soirée est un peu plus détendu à la sortie de l'hiver, en effet les journées s'allongent et nous ne sommes plus emmitouflés dans nos duvets à 18h00, ce qui permet quelques libertés.

 

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Nous arrivons par le Nord Est en Hollande du côté de Leer et Oldenburg. Nous suivons des canaux qui forment un réseau dense dans tout le territoire hollandais. La densité de population est plus élevée et nous avons désormais plus de peine à trouver des coins tranquilles et reculés pour camper, plus nous nous rapprochons d'Amsterdam et plus cela s'avère vrai. Mais l'équilibre est maintenu avec une compensation du nombre de camping qui lui semble plus élevé, ou bien y faisons nous plus attention… toujours est il que nous nous rabattons sur ces campings et savourons la douche chaude qui en découle.
En Allemagne nous trouvions des structures gratuites pour camping-car et la zone douche et vaisselle s'offre à vous pour un euro, royale!. Cela nous permettait de donner un coup de propre à nos habilles et à nos corps d'athlètes frileux qui se laissent moins faire face à la bouteille d'eau température ambiante.

Un jour où nous nous offrons le luxe d'une petite mousse en terrasse dans une bourgade hollandaise, un voisin de table reconnait notre locution française et nous invite chez lui, soit en haut du bar où nous avons gouter des harengs frais trempés dans de la ciboulette, un régal.
Après cette soirée en compagnie de notre compatriote fan de Franck Zappa nous reprenons nos destriers pour se confronter à un temps maussade. Ce qui met rapidement un coup au moral. La pluie et le froid nous renferment sur nous même. L'espace semble se compresser et pèse sur nos épaules. Nous nous sentons contraint en plus d'être détrempé.

 

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Mais nous continuons et finalement nous voici à Amsterdam. Et comme il y a toujours une bonne nouvelle qui enlève le voile gris sur nos épaules, la ville célèbre l'anniversaire du roi. La ville est orange, les rues sont festives pendant un week end gonflé comme la population. Les canaux sont remplis de barques  où s'improvisent des dancings flottants. Durant trois jours nous profitons de ces festivités et rentrons le soir au camping où nos jeunes voisins jouent les prolongations. Finalement nous nous étions habitués à un voisinage forestier plus silencieux.
Nous repartons direction Sud Ouest pour rejoindre la côte et éviter Rotterdam. Nous aimons les villes mais apprécions également l'isolement, le calme et nos voisins les animaux de la forêt. Nous suivons Leiden, puis Den Haag en dormant dans des campings ou dans les fourrés aux abords des plages du Nord.

 

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Cet emplacement au bord de la plage avait été choisi minutieusement pour éviter un maximum de passage. Cela tombait bien, c'est un cul de sac qui se termine par un monticule (unique dénivelé du coin) pour observer le paysage sablonneux. Nous évaluons le terrain avant de tout déballer et nous ne sommes sollicités du regard que par les lapins qui creusent leur terrier dans le sable des dunes voisines. Tout nous indique que nous serons tranquille ici. A peine la tente montée qu'un groupe d'enfant débarque pour aller jouer avec les lapins. Ils ne nous dérangent pas car ils se fichent de savoir que deux cyclistes aient choisi de disposer de ce carré de sable pour la nuit. C'est lorsqu'une voiture de patrouille s'arrêtera vers les vélos des gosses que nous retenons notre souffle, un arbuste plus gros que les autres nous dissimule à leur regard s'ils n'y prêtent pas trop attention. Trois gouttes de sueur plus tard la voiture s'éloigne. La soirée se termine avec un groupe de sportif motivé par leur coach pour monter descendre le monticule et faire des exercices sur les barres d'attaches des vélos. Décidément notre choix aura été judicieux pour assurer notre discrétion… toujours est il que la nuit tombe et la pluie avec, nous sommes bercés par les encouragements du coach, sans trop de scrupules car nous avions déjà fait notre part pour la journée.

 

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Une série de pont et un ferry plus tard nous voici vers Brielle, notre choix de route après longue hésitation est de traverser par le Nord, avec un franchissement de trois îles puis une presqu'île pour rejoindre la terre ferme et les derniers kilomètres carrés hollandais. Le vent revient nous tenir compagnie sur ces espaces de bord de mer. Nous trouvons des réserves naturelles pour logis et observons le printemps mettre au monde tous ces petits oiseaux, et mammifères. Nous suivons l'évolution de ces boules de plumes et de poil ébouriffés et maladroites au fil des kilomètres.
Mais malgré ces environnements charmeurs le moral est un peu dans les chaussettes. Nous nous rapprochons de la France et à défaut de ce que l'on aurait plus croire en entreprenant ce voyage nous sommes pressés de rentrer. La motivation n'est plus là lorsqu'il s'agit de rentrer quelque part à vélo plutôt que de voyager à vélo. Le vélo n'est pas le moyen le plus rapide pour franchir des kilomètres lorsque l'objectif principale devient le retour.


Nous poussons jusqu'en Belgique qui n'est plus si loin. Nous passons la frontière sans trop nous en rendre compte, à part peut être les pistes cyclables qui ne sont plus aussi distinguées. Le but du jeu est de rejoindre Oostende où la soeur de Virginie, son copain et sa nièce nous retrouve pour quelques jours de vacances en famille.

 

 

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Nous voici sur place et une pluie comme jamais nous accueille, nous avions prévu de camper et le ciel se dégageant par la suite nous tenons nos promesses. Après ces journées à la plage et à Brugges nous commençons à lorgner avec insistance la voiture que nous imaginons assez bien avec un porte vélo à l'arrière. La pluie reprend et nous n'avons pas envie de voir notre famille s'éloigner pour se retrouver avec notre cape grise et maussade sur les épaules. La décision se prend assez rapidement et le sentiment de déception de ne pas TOUT faire à vélo s'envole bientôt lorsque nous reconnaissons la maison familiale et que nous posons nos sacoches pour de bon.
Nous faisons donc la surprise à nos familles respectives avec ce retour un peu précipité, sans se rendre compte vraiment que ce voyage est terminé.

 

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Nous sommes rentrés un an, un mois et jour après notre départ et pourtant nous ne nous rendons pas vraiment compte encore de ce que l'on a vécu… il ne nous reste plus qu'à relire les articles précédents.



Merci de nous avoir suivi et encouragé tout au long de ce voyage!


 



28/06/2015
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Le Danemark

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Nous quittons l’île allemande de Rugen pour nous diriger vers la Suède grâce à une liaison en ferry qui nous déposera au sud du pays.
Nous attendons au port de Sassnitz près d’un ancien duty-free, nous y entrons en pensant faire des réserves de nourriture avant les pays scandinaves au cout de vie plus élevé. Mais il n’y a ici que de l’alcool et tous les suédois remplissent le coffre de leur voiture à ras bort de cartons de bouteilles en tout genre. On comprend maintenant pourquoi il est interdit de fumer dans le parking du ferry…

La suède sera une escale très courte sur notre chemin. Nous passons par là uniquement pour nous rapprocher de Copenhague.
Une fois accosté au port de Trelleborg en territoire suédois nous avons le temps de traverser quelques villages et de ressentir l’ambiance avant de passer en zone danoise.
Dans ces villages les maisons sont réparties comme dans un camping, on croise même un village qui porte ce nom, chacune des habitations a son emplacement séparé par des petites allées vertes et tranquilles, la présence de l’eau donne un air de vacances permanent.
En fin de journée nous nous engageons dans une zone plus végétalisée pour essayer de trouver un bivouac en cette fraîche nuit d’avril et c’est dans une réserve au bord de la mer que nous découvrons notre premier shelter (abris).

 

 

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Un petit abris en bois avec terrasse aménagée par des bancs qui forment un U autour d’un foyer pour un feu de bois avec grille de barbecue intégrée. Le luxe des buches coupées au sec avec papier journal à disposition nous ravis. Les pays scandinaves ont la bonne initiative de répartir ces merveilles un peu partout. Ils sont parfois un peu difficile à trouver, mais cela garanti notre tranquillité et rend leur trouvaille encore plus agréable.
Cet abris tombe à point nommé car la température devient plus saisissante et le soleil décline. Les abords de mer sont plutôt marécageux avec des zones de tourbière à la terre bien noire et plutôt souple voir liquide. Virginie enfoncera sa chaussure dans l’une d’elle jusqu’à la cheville et s’efforcera de la faire sécher au dessus du feu du soir en la suspendant au bout d’un bâton tel un chamallow.    
Malgré le feu de camp et le plancher qui nous surélève du sol nous souffrons du froid soufflé par le vent et de l’humidité ambiante. Depuis notre tente nous apercevons le grand pont qui relie Malmo (Suède) à Copenhague (Danemark). Il est entrecoupé de nombreuses éoliennes sur l’eau. Nous le prendrons le lendemain en train pour rejoindre la capitale danoise.
Une fois le pont passé, nous pédalons de nouveau en direction du centre ville et admirons les nouveaux quartiers sud à l’architecture moderne et dynamique. Nous allons passer quelques jours pour découvrir cette ville. Nous savions que les prix seraient élevés mais nous sommes restés bouche bée devant une auberge de jeunesse annonçant une chambre double pas à moins de 100 euros. Remis de nos émotions nous trouvons un dortoir un peu plus loin pour deux nuits notre porte monnaie tout amaigri.
Nous essayons d’être efficace et parcourons assez rapidement la ville en vélo. Nous tombons vite sous le charme du centre ancien où la vieille brique prédomine mélangée à des façades multicolores. Les bâtiments sont nobles et sophistiqués. Les canaux structurent le plan de la ville, des vieux loups de mer réparent leur fidèles voiliers sous l’oeil amusé des touristes.

 

 

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Une autre spécificité qu’il ne faut pas manquer c’est le quartier Christina. Une zone de non-droit qui a été rachetée à la ville par les hippies. Pas de règles ici que ce soit sur le plan architectural et urbain, qu’en matière de produits autorisés à la vente. Les stupéfiants circulent aussi librement que le sont les résidants de Christina. Des magasins, une école et un lac bordé de maisons où l’imagination des propriétaires est sans limite, constituent cette communauté qui inspire et donne un bel exemple d’une société alternative (les photos étant prohibées là-bas si vous voulez le voir, il faudra y aller.)


C’est dans un esprit de liberté que nous nous attaquons au Danemark en faisant cap au Sud vers les îles. La météo guide nos destinations et aller plus au Nord de Copenhague au mois d’avril serait encore trop tôt. Nous longeons la côte Est et profitons en premier plan d’un paysage vraiment préservé magnifié en arrière plan par la côte maritime.
Les alentours de Rodvig sont aménagés en promenade reliant des anciennes carrières, des vieux phares et des falaises de calcaires. La nature est laissé à l’état sauvage et c’est un plaisir de camper au milieu de ces sites où le calme règne, il est simplement ponctué par le salut de quelques pêcheurs et le cris des oies migratrices qui dansent par centaines dans le ciel.

 

 

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Les ferrys et les ponts nous permettent de sauter d’île en île, Sjaelland, Falster, Lolland, Langeland, Fyn et enfin Als.
Les îles se ressemblent et sont plutôt plates, c’est le vent qui change tout le temps de cap. Nous apprécions le paysage de ces belles journées de printemps, la végétation nous plait particulièrement, beaucoup de petits étangs jonché de tiges de chaume qui constituerons les toitures des maisons traditionnelles.
Nous seront accueillis dans plusieurs familles warmshower. Nous commençons à avoir l’habitude mais la communauté cycliste au Danemark étant nombreuse et variée, les rencontres que nous ferons seront parfois diamétralement opposées. Un soir nous serons hébergé chez une famille n’étant pas cycliste pour deux sous, mais soutenant joyeusement la cause et nous accueillent royalement dans leur univers café, clope, tatouage et rotweiller. Le lendemain soir nous sirotons un vin rouge dans de grand verre, chez un couple danocanadien  au milieu de leur grande maison blanche au design sophistiqué et épuré. Nos vélos dorment en bonne compagnie dans un garage avec canoës, vélos, ski et voile de kite-surf. Ces différents moments sont riches en expériences, et peut être grâce au voyage nous prenons plaisir à nous fondre dans chaque situation.
Notre dernière nuit dans ce pays sera aussi sous le signe de l’hospitalité.

 

 

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Cette fois ci inattendue, car c’est en demandant de-ci de-là où nous pourrions trouver un shelter pour la nuit que nous sommes invité chez une dame. Le courant passe bien, en peu de temps, son mari est grec c’est donc un plaisir pour Yorgos de boire du café et de manger du miel fraichement importer. C’est à regret que nous partons le lendemain pour passer la frontière allemande.
Le Danemark a été une belle découverte, mais c’est avec plaisir que nous retrouvons les prix bas allemands.

 

Très prochainement, le suivant et le dernier article des louloutins!!

 

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08/06/2015
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Allemagne

Retour en terre inconnue

 

 

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Nous avons une escale à l'aéroport de Doha et pendant les neuf heures d'attente qui nous sont impartie nous avons le temps d'observer comme un melting-pot des différentes cultures que nous avons pu rencontrer. Une bande d'indonésien avec leurs chemises et jupes colorées voir bariolées se prépare pour un pèlerinage à la Mecque, des émirats se baladant avec leur faucons sur le bras dans les couloirs de l'aéroport, des chinois qui remplissent les espaces fumeurs, et des européens avec leur marcel à l'effigie d'une bière, shorts et sandales (plus chaussettes) et l'appareil photo qui pend encore autour du cou. Mais nous voici faisant la queue au milieu de personnes blanches ou rouges de coup de soleil, plutôt grand aux cheveux clairs, quelques bonnes bedaines et de magnifiques moustaches, vous l'aurez deviné (ou pas) nous sommes en partance pour l'Allemagne ou plus précisément Berlin.

 

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Nous passons trois semaines chez les copains en cure de remise à niveau de notre taux de lactose. Dès le deuxième soir nous voici plongé dans l'ambiance nocturne berlinoise en assistant à un live grandiose de nos amis dans un club (le "Prince Charles"). Nous pédalerons dans tous les grands parcs de la ville, celle-ci est agréable à parcourir car elle donne le sentiment d'être peu dense, ces automobilistes sont calmes et polis en laissant la priorité aux vélos. Même si c'est un supplice pour nous d'attendre à tous les feux rouges alors qu'il n'y a personne sur la route.

 

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Nous nous sentons comme à la maison, c'est calme et vivant et il est bon de retrouver des amis et de rigoler ensemble. Un grand merci à eux pour ces bons moments. On traine un peu la patte pour se remettre sur nos vélos, surtout que la météo n'est pas chouette du tout. On se décide tout de même à décoller un lundi comme un début de semaine. Et là on s'aperçoit que les bagages avant de Virginie ne tiendront pas sur son vélo, ses portes bagages ayant été méticuleusement démontés et volés. Soit, Berlin est rempli de magasin de vélo et en fin de matinée nous voilà avec un nouveau porte bagage et un trou dans le porte feuille. En un an rien ne nous aura été dérobé, comme quoi les a priori sur les pays qui craignent sont à revoir…
Quitter la ville est plutôt facile et la route est surtout plate mais le climat ne nous facilite pas la tache. Nous pédalons en direction du Nord et faisons face à un vent costaud et glacial, nous sommes en pleine giboulée. Le premier jour nous avons un orage de grêle et au petit matin dans les sous bois allemand, c'est en igloo qu'aura été transformé notre tente pendant la nuit. Tout est blanc, quelques rayons de soleil entre les averses et la grêle, nous réchauffent le bout des doigts.

 

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Le vent quand à lui perturbe vraiment notre manière de pédaler, tous les cris de guerre de Virginie ne les calmeront pas lorsqu'il nous envoie au talus. Une chance il nous envoi du bon côté de la route. La deuxième nuit nous trouvons un endroit avec des monticules de terre pour nous abriter un peu, nous sommes tout proche de ruches d'abeilles, l'apiculteur passera dans la soirée pour être sur que l'on ne lui volera rien. Puis il reviendra avec sa femme pour discuter et nous apporter du thé chaud et des sandwichs, miam!
Le lendemain une dame ayant pitié de voir Virginie trembloter devant un supermarché nous invitera à dormir chez elle, manger et prendre une bonne douche. Nous apprécierons l'hospitalité chaleureuse et la gentillesse de cette dame et de son petit garçon qui nous aura battu au Uno.

 

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Le lendemain c'est chez un autre hôte que nous allons dans la ville de Greisfiald, chez Richard un collègue warmshower, un jeune étudiant très malin et sympa. Nous doutons de la route à prendre et il nous confortera dans l'idée que nous avait déjà donné JB, nous nous rendons sur l'ile de Rugen. Arriver vers la mer améliore considérablement le paysage. La campagne parcourue auparavant était agréable mais très cultivée, cela nous fait plaisir de retrouver le piaillement des oiseaux qui se disent bonne nuit. Nous voyons aussi beaucoup de migrateur, comme des grues, des oies et des cigognes qui comme nous rentrent au pays. La mer apporte une petite touche de vacances,

 

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l'ile de Rugen est d'ailleurs très prisée des allemands et des suédois, il faut dire qu'elle est vraiment belle et bien aménagée.
Nous dénichons des bivouacs sympa au bord de l'eau, les nuits sont encore sacrément fraiche et nous faisons des feus chaque soir pour nous réchauffer et nous dormons souvent tout habillé. Autant dire que quatre jours sans douches ça commence à sentir le renard fumé. Après avoir fait un petit tour sur la côte nous prenons un ferry pour la suède et nous pouvons admirer les grandes falaises calcaires de Rugen.

 

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Après six mois en Asie nous nous sentons vraiment dépaysé en Allemagne, nous étions déjà venu à Berlin mais les choses auxquelles nous ne prettions pas attention auparavant nous sautent aux yeux maintenant. Nous nous sentons dépaysé ici autant que lorsque nous sommes arrivé en Chine. Nous sommes sur le chemin du retour mais n'avons pas encore l'impression d'être rentré. Nous profitons de chaque instant et le voyage continue.

 

 

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26/04/2015
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